Activité : Luthier
Période : 1763 - 1830
Instruments fabriqués : Violons
Biographie :
Joseph-François Breton est né à Séraucourt (petit village situé dans le département de la Meuse) le 15 février 1763.
On ne connaît ni son parcours de formation, et peu d'informations sur sa vie. Selon Jacquot, il aurait exercé de 1778, où il est cité comme maître luthier dans les registres des contribuables de Mirecourt, jusqu'en 1830.
Le 7 février 1785, il épouse Anne Catherine Couturieux, soeur de Joseph François Xavier Couturieux (Mirecourt 1767-1840), luthier.
Sa lutherie, faite avec soin, présente, sous des voûtes un peu accusées, une exécution assez délicate pour les coins et les filets. Il propose des violons d'un patron un peu grand, comme souvent à cette époque. Le vernis est jaune clair, bien transparent. Ses instruments sont marqués au fer chaud sur le fond et parfois sur le talon du manche. Comme d'autres luthiers à cette époque, il
marquait au fer certains instruments « A PARIS », sans avoir jamais été installé dans cette ville.
Joseph François Breton était, selon son étiquette, « luthier breveté de la duchesse d'Angoulême. » Aurait-il rencontré la duchesse lors de son passage en Lorraine en 1828, où elle effectue une cure à Plombières-les-Bains ? Ses étiquettes sont décorées d'écussons fleur de lysées.
Sa lutherie est très connue et a souvent été imitée. Selon Roland Terrier, luthier à Mirecourt, on suppose qu'après sa mort, la famille Couturieux continua à utiliser sa marque au fer dans des instruments fabriqués par d'autres luthiers de la famille.
Source de la notice : musée de Mirecourt
On ne connaît ni son parcours de formation, et peu d'informations sur sa vie. Selon Jacquot, il aurait exercé de 1778, où il est cité comme maître luthier dans les registres des contribuables de Mirecourt, jusqu'en 1830.
Le 7 février 1785, il épouse Anne Catherine Couturieux, soeur de Joseph François Xavier Couturieux (Mirecourt 1767-1840), luthier.
Sa lutherie, faite avec soin, présente, sous des voûtes un peu accusées, une exécution assez délicate pour les coins et les filets. Il propose des violons d'un patron un peu grand, comme souvent à cette époque. Le vernis est jaune clair, bien transparent. Ses instruments sont marqués au fer chaud sur le fond et parfois sur le talon du manche. Comme d'autres luthiers à cette époque, il
marquait au fer certains instruments « A PARIS », sans avoir jamais été installé dans cette ville.
Joseph François Breton était, selon son étiquette, « luthier breveté de la duchesse d'Angoulême. » Aurait-il rencontré la duchesse lors de son passage en Lorraine en 1828, où elle effectue une cure à Plombières-les-Bains ? Ses étiquettes sont décorées d'écussons fleur de lysées.
Sa lutherie est très connue et a souvent été imitée. Selon Roland Terrier, luthier à Mirecourt, on suppose qu'après sa mort, la famille Couturieux continua à utiliser sa marque au fer dans des instruments fabriqués par d'autres luthiers de la famille.
Source de la notice : musée de Mirecourt