Charles Nicolas et Jeanne Émélie Bazin, Mirecourt, non datée. Cliché anonyme. Documentation du musée de Mirecourt.
Activité : Archetier
Période : 1847 -1915
Instruments fabriqués : Archets
Biographie : Charles Nicolas Bazin, l'un des six enfants de l'archetier François Bazin, naît le 24 avril 1847, rue Lupot à Mirecourt. Signe de l'insertion de la famille dans le monde de la facture instrumentale locale, un des témoins de la naissance de Charles Nicolas Bazin est le luthier Télesphore Barbé, lui-même fils et neveu de trois luthiers (François Barbé, son père, Joseph et Dominique Barbé, ses oncles). À 12 ans, Charles Nicolas quitte l'école et commence un apprentissage chez son père dont il devient l'ouvrier puis le second.
François Bazin meurt prématurément à l'âge de 41 ans, le 1er août 1865. Lorsqu'il prend la tête de l'atelier familial, le jeune Charles Nicolas Bazin est sans doute assisté par Claude Charles Nicolas Husson (Mirecourt 1823-1872), compagnon d'apprentissage, ami et voisin de son père. Il continue à signer ses archets avec la marque au fer de son père pendant quelques années alors que les documents commerciaux de cette époque portent pourtant l'intitulé « Bazin fils ». Sa première marque au fer « C. BAZIN » n'apparaît que vers 1880-1885.
Entre 1901 et 1906, l'effectif de l'atelier oscille entre 12 et 17 ouvriers, parmi lesquels certains feront ensuite de belles carrières. On estime la production annuelle à environ 2 500 archets. Charles Nicolas Bazin forme de très nombreux artisans dont certains sont à l'origine de lignées mirecutiennes réputées dans la fabrication d'archets, telles les familles Morizot et Lotte.
La clientèle de Charles Nicolas Bazin au début du 20e siècle a un rayonnement national et international : les instruments de l'atelier sont vendus à des particuliers, des luthiers et des magasins de musique installés non seulement dans toute la France, mais aussi en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et aux Etats-Unis.
Entre 1907 et 1909, Charles Nicolas Bazin cède son entreprise à son fils, Louis Bazin. Jusqu'à sa mort, en 1915, il continue à travailler à l'établi chez son fils.
Source de la notice : musée de Mirecourt
François Bazin meurt prématurément à l'âge de 41 ans, le 1er août 1865. Lorsqu'il prend la tête de l'atelier familial, le jeune Charles Nicolas Bazin est sans doute assisté par Claude Charles Nicolas Husson (Mirecourt 1823-1872), compagnon d'apprentissage, ami et voisin de son père. Il continue à signer ses archets avec la marque au fer de son père pendant quelques années alors que les documents commerciaux de cette époque portent pourtant l'intitulé « Bazin fils ». Sa première marque au fer « C. BAZIN » n'apparaît que vers 1880-1885.
Entre 1901 et 1906, l'effectif de l'atelier oscille entre 12 et 17 ouvriers, parmi lesquels certains feront ensuite de belles carrières. On estime la production annuelle à environ 2 500 archets. Charles Nicolas Bazin forme de très nombreux artisans dont certains sont à l'origine de lignées mirecutiennes réputées dans la fabrication d'archets, telles les familles Morizot et Lotte.
La clientèle de Charles Nicolas Bazin au début du 20e siècle a un rayonnement national et international : les instruments de l'atelier sont vendus à des particuliers, des luthiers et des magasins de musique installés non seulement dans toute la France, mais aussi en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et aux Etats-Unis.
Entre 1907 et 1909, Charles Nicolas Bazin cède son entreprise à son fils, Louis Bazin. Jusqu'à sa mort, en 1915, il continue à travailler à l'établi chez son fils.
Source de la notice : musée de Mirecourt
Objets associés
| N° d'inventaire | Type d'objet | Auteur | Millésime | |
|---|---|---|---|---|
| 1982.1.1 | Archet de violon | 1885 ; 1915 | Voir + | |
| 2012.2.2 | Archet de violon | 1880 entre ; 1915 et | Voir + |