Nicolas Lupot par Hariette Lorimier, Paris,1805. Coll. musée de Mirecourt. © Gilles Abegg
Activité : Luthier
Période : 1758 - 1824
Instruments fabriqués : violons, altos, violoncelles, violes d'amour
Biographie : Né le 4 décembre 1758 dans l'importante famille de luthiers Lupot de Mirecourt, Nicolas Lupot passe son enfance à Stuttgart, où son père, François Lupot (1725-1804), travaille comme « luthier et luthier de la cour» pour le Duc de Wurtemberg. C'est également François Lupot qui initie son fils à l'art de la lutherie.
En 1769, la famille revient sur Lunéville, lieu de résidence des Ducs de Lorraine.
L' année suivante, Nicolas suit son père à Orléans qui devient le lieu de sa première phase de création. Vers 1794, Nicolas Lupot s'installe à Paris, où il travaille dans l'atelier de François Pique (1758- 1822).
En 1798, Nicolas Lupot s'établit à son compte à Paris, rue de Grammont, puis en 1806, rue Croix des Petits Champs.
En 1815, il est nommé luthier de la Chapelle Royale et, l'année suivante, fournisseur de l'École royale de musique, mentions que l'on retrouve sur ses étiquettes à partir de cette période : « N. Lupot Luthier de la Musique du Roi et de l'École Royale de Musique ».
Ses modèles d'instruments sont inspirés de la lutherie italienne, en particulier d'Antonio Stradivarius dont il a une profonde connaissance. La qualité exceptionnelle de ses instruments lui vaut le surnom de « Stradivarius français ».
Nicolas Lupot meurt à Paris le 14 août 1824. Il a pour successeur son élève et gendre Charles François Gand (1787-1845).
Source de la notice : musée de Mirecourt.
En 1769, la famille revient sur Lunéville, lieu de résidence des Ducs de Lorraine.
L' année suivante, Nicolas suit son père à Orléans qui devient le lieu de sa première phase de création. Vers 1794, Nicolas Lupot s'installe à Paris, où il travaille dans l'atelier de François Pique (1758- 1822).
En 1798, Nicolas Lupot s'établit à son compte à Paris, rue de Grammont, puis en 1806, rue Croix des Petits Champs.
En 1815, il est nommé luthier de la Chapelle Royale et, l'année suivante, fournisseur de l'École royale de musique, mentions que l'on retrouve sur ses étiquettes à partir de cette période : « N. Lupot Luthier de la Musique du Roi et de l'École Royale de Musique ».
Ses modèles d'instruments sont inspirés de la lutherie italienne, en particulier d'Antonio Stradivarius dont il a une profonde connaissance. La qualité exceptionnelle de ses instruments lui vaut le surnom de « Stradivarius français ».
Nicolas Lupot meurt à Paris le 14 août 1824. Il a pour successeur son élève et gendre Charles François Gand (1787-1845).
Source de la notice : musée de Mirecourt.