Activité : Archetier
Période : 1791 - 1849
Instruments fabriqués : Archets
Biographie : Fils de l'archetier Louis Simon Pajeot (1759-1804), Étienne Pajeot nait le 25 janvier 1791 à Mirecourt. Il n'a que treize ans lorsque son père décède mais il débute très certainement son apprentissage avant cette date, ses premiers archets reflétant bien le style des archets paternels.
Le 4 mai 1815, il épouse Catherine Perrin et à cette même période apparaît sa marque au fer personnelle.
En 1819, il participe déjà à l'Exposition des produits de l'Industrie Française, au Louvre à Paris.
Vers 1820, son style évolue : les têtes deviennent plus larges, les hausses prennent un peu de hauteur et il utilise souvent l'ivoire comme matériau.
Archetier innovant, il ne cesse de rechercher le perfectionnement de la hausse de l'archet, notamment pour conforter sa solidité dans le temps et l'usage. Il est à l'origine de nombreuses innovations ayant fait évoluer la génération d'archetiers de cette époque.
Dès 1834, il développe deux modèles d'archets à mèche interchangeable. Jean Baptiste Vuillaume (1798-1875) déposera l'année suivante à Paris un brevet d'invention pour un modèle du même principe, plus perfectionné et plus simple d'usage.
Archetier perfectionniste et prolifique, Étienne Pajeot réalise un grand nombre d'archets d'une très grande qualité, de matériaux variés choisis soigneusement : baguettes en bois de pernambouc, en bois d'amourette, en bois de fer ; hausses en ivoire ou ébène montées avec or, argent ou maillechort.
Il emploie plusieurs ouvriers, tels Nicolas Maire (1800-1878) et Claude Joseph Fonclause (1799-1862).
Étienne Pajeot décède à Mirecourt le 24 août 1849.
Source : Les Archets français, tomes I et II, Étienne Valelot, Paris, 1976.
Le 4 mai 1815, il épouse Catherine Perrin et à cette même période apparaît sa marque au fer personnelle.
En 1819, il participe déjà à l'Exposition des produits de l'Industrie Française, au Louvre à Paris.
Vers 1820, son style évolue : les têtes deviennent plus larges, les hausses prennent un peu de hauteur et il utilise souvent l'ivoire comme matériau.
Archetier innovant, il ne cesse de rechercher le perfectionnement de la hausse de l'archet, notamment pour conforter sa solidité dans le temps et l'usage. Il est à l'origine de nombreuses innovations ayant fait évoluer la génération d'archetiers de cette époque.
Dès 1834, il développe deux modèles d'archets à mèche interchangeable. Jean Baptiste Vuillaume (1798-1875) déposera l'année suivante à Paris un brevet d'invention pour un modèle du même principe, plus perfectionné et plus simple d'usage.
Archetier perfectionniste et prolifique, Étienne Pajeot réalise un grand nombre d'archets d'une très grande qualité, de matériaux variés choisis soigneusement : baguettes en bois de pernambouc, en bois d'amourette, en bois de fer ; hausses en ivoire ou ébène montées avec or, argent ou maillechort.
Il emploie plusieurs ouvriers, tels Nicolas Maire (1800-1878) et Claude Joseph Fonclause (1799-1862).
Étienne Pajeot décède à Mirecourt le 24 août 1849.
Source : Les Archets français, tomes I et II, Étienne Valelot, Paris, 1976.
Objets associés
| N° d'inventaire | Type d'objet | Auteur | Millésime | |
|---|---|---|---|---|
| 1999.11.1 | Archet de violon | 1800 entre ; 1850 et | Voir + | |
| 1999.11.2 | Archet de violon | 1820 vers | Voir + | |
| 2002.4.1 | Archet de violon | 1800 ; 1850 | Voir + | |
| 2002.4.2 | Archet de violon | 1800 ; 1850 | Voir + |