Activité : Ébèniste - luthier amateur
Période : 1875 - 1941
Instruments fabriqués : Violon, alto, violoncelle
Biographie :
Source notice : musée de Mirecourt.
Cornélius dit Emile Remès est né le 16 janvier 1875 à Anvers (Belgique).
Ses parents, Henri Remès et Célestine Claessens sont tous deux nés à Malines (Belgique) et se sont mariés à Lille, le 7 octobre 1872. Emile a une soeur aînée, Catherine Louise, née Claessens à Lille le 12 février 1872. Une soeur cadette, Marie-Louise, va naître à Lille le 21 février 1880. La famille Remès est naturalisée française par décret du 17 décembre 1894.
Henri Remès est ébéniste, de même que son père François. Emile Remès suit le même parcours professionnel que son père et son grand-père et s'installe à Lille. Il est également musicien amateur.
Lors du premier conflit mondial, Emile Remès est mobilisé dès le 2 août 1914 au 1er régiment d'artillerie. Il est fait prisonnier le 7 septembre 1914 à Maubeuge.
Il est transféré, comme bon nombre de ses compatriotes du Nord de la France, au camp de Friedrichsfeld, situé en Allemagne dans la région de Rhénanie du Nord Westphalie, à proximité d'un village nommé Wesel.
Emile Remès fabrique des instruments lors de son internement dont trois violons, un alto et un violoncelle conservés aujourd'hui par le musée de Mirecourt.
Les instruments sont réalisés à partir de bois fourni par les allemands – celui utilisé pour la fabrication des marchepieds de wagon de chemin de fer – et sont destinés à des musiciens prisonniers. Ils sont joués dans les différentes manifestations et concerts organisés par les allemands.
Émile Remès reprend ses activités d'ébèniste et de musicien amateur à sa libération. Il décède le 25 juin 1941 à Lille, au 29 rue des Pyramides.
Ses parents, Henri Remès et Célestine Claessens sont tous deux nés à Malines (Belgique) et se sont mariés à Lille, le 7 octobre 1872. Emile a une soeur aînée, Catherine Louise, née Claessens à Lille le 12 février 1872. Une soeur cadette, Marie-Louise, va naître à Lille le 21 février 1880. La famille Remès est naturalisée française par décret du 17 décembre 1894.
Henri Remès est ébéniste, de même que son père François. Emile Remès suit le même parcours professionnel que son père et son grand-père et s'installe à Lille. Il est également musicien amateur.
Lors du premier conflit mondial, Emile Remès est mobilisé dès le 2 août 1914 au 1er régiment d'artillerie. Il est fait prisonnier le 7 septembre 1914 à Maubeuge.
Il est transféré, comme bon nombre de ses compatriotes du Nord de la France, au camp de Friedrichsfeld, situé en Allemagne dans la région de Rhénanie du Nord Westphalie, à proximité d'un village nommé Wesel.
Emile Remès fabrique des instruments lors de son internement dont trois violons, un alto et un violoncelle conservés aujourd'hui par le musée de Mirecourt.
Les instruments sont réalisés à partir de bois fourni par les allemands – celui utilisé pour la fabrication des marchepieds de wagon de chemin de fer – et sont destinés à des musiciens prisonniers. Ils sont joués dans les différentes manifestations et concerts organisés par les allemands.
Émile Remès reprend ses activités d'ébèniste et de musicien amateur à sa libération. Il décède le 25 juin 1941 à Lille, au 29 rue des Pyramides.
Source notice : musée de Mirecourt.
Objets associés
N° d'inventaire | Type d'objet | Auteur | Millésime | |
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2012.3.1 | Violon de guerre | 1914 entre ; 1915 et | Voir + | |
2012.3.2 | Violon de guerre | 1915 | Voir + | |
2012.3.3 | Violon de guerre | 1914 entre ; 1915 et | Voir + | |
2012.3.4 | Alto de guerre | 1915 | Voir + | |
2012.3.5 | Violoncelle de guerre | 1914 entre ; 1915 et | Voir + |